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A propos

Tout être humain a sa part d'imagination.

La mienne a commencé dans l'univers de la page blanche, des couleurs,

la possibilité d'ancrer dans le temps des formes, des images, et même de

colorier mon chat.

Ensuite viendra le manga. Arpenter ses gros yeux est devenu un essentiel.

C'est comme si un autre monde se cachait dedans.

Puis le fantastique, ce concept où rien n'est propice à la réalité mais où tout

part de celle-ci. Je rêve encore d'avoir un meilleur ami dragon et de sillonner

le monde. Faut bien avoir des rêves pour être fou.

Et dans la répétition, le plus fou, c'est que je n'ai aucune idée de ce que je

vais dessiner ou quelle histoire raconter. C'est ce moment sur scène où l'on

incarne un personnage, et lorsque le rideau cite la fin, on ne se souvient plus

de rien. Une amnésie des plus belles.

C'est pourquoi mon travail de danseuse m'a beaucoup inspirée dans mes

œuvres.

Laisser son inconscient s'amuser, faire parler son autre moi à côté de nous.

C'est juste un Moi, la Gome.

Portrait de Margot Chader

En passant par la création de personnage à ma fascination pour les racines des arbres, j'ai élaboré un procédé afin de mettre en image mes émotions. Honnêtement, je n'ai pas de nom sur cette signature.

Ce sont des lignes émotionnelles, une technique d'expression spontanée sur l'instant. L'idée est simple, une émotion apparaît, je la transmets dans un être qui explose ce ressenti à travers des lignes, des séquences, des racines, et pourquoi pas dans tout ce que vous voulez y voir ?

Dessin sur une amoire

Le but est de montrer le paradoxe entre l'instant d'un moment de vie et la constance d'un monde imaginaire.

Mon crayon trace ses créatures, ses corporalités, leur expérience, leur vécu. Tout passe par le langage visuel. Les différents regards selon les différentes émotions. Connaître, hypothéquer l'être dans ses multitudes joies, peurs, colères, surprises, rires.

 

Ce sont des chemins qui ne finissent jamais, qui n'ont aucune définition.

Constamment dans l'expérimentation de la sensation.

Sentir, ressentir, quelque chose apparaît. Peut-être des envies, des choses qui ont toujours été là. Le besoin d'être.

De saluer chaque lieu, chaque objet dont je perçois la connexion, qui s'exprime à travers mes mains.

C'est pourquoi je gribouille autant sur les murs, que sur un pantalon en passant par une table et même mon armoire.

Je dirais que le dessin a pris une part de mes langages principaux.

 

Il est plus simple de vous dire ce que je ressens après un dessin qu'à travers la parole.

Comme si les émotions, les états se donnaient plus facilement dans l'inconscient. Ce don de soi est une priorité que j'aime apporter à mon travail, dans le cadre d'une collaboration artistique, ou d'un conseil amical.

 

C'est la curiosité et la compréhension qui sont pour ma part des petites pépites à ne pas négliger. L'enfant n'est jamais loin, c'est plutôt assez connu.

C'est donc dans des futurs proches que j'aimerais développer mon art dans tout ce qui est possible et pourquoi pas impossible ?

Allez, je sens que ce texte est devenu assez long.

Je vous laisse parcourir ma vision et pourquoi pas y laisser la vôtre en retour ?

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